1.5 HDI, des problèmes bien connus... Le moteur 1.5 BlueHDi, introduit en 2017 pour remplacer le 1.6 HDI, équipe aujourd'hui une large gamme de véhicules Citroën, DS, Opel, Peugeot et Toyota. Ce moteur diesel, très présent sur le marché des véhicules d’occasion, a rapidement montré des signes de faiblesse, notamment au niveau de la fiabilité d'arbres à cames et du système d’injection. En effet, de nombreux utilisateurs ont signalé des grippages du système d’injection, entraînant parfois la formation de limaille de fer, un sous-produit métallique qui peut endommager sérieusement le moteur. Ce phénomène perturbe la bonne circulation du carburant et se manifeste souvent par des secousses à froid, un fonctionnement irrégulier du moteur, ou encore une consommation excessive de carburant. Outre ce défaut majeur, d’autres éléments du moteur 1.5 HDi posent problème. Le réservoir d’AdBlue, essentiel pour la réduction des émissions polluantes, peut se déformer lorsque l’urée se cristallise. Cela provoque des messages d’erreur « défaut pollution » sur le tableau de bord, et à terme, le véhicule risque de ne plus démarrer. Bien que certains additifs puissent limiter ce phénomène, les réparations liées à ce dysfonctionnement peuvent s’avérer coûteuses, notamment si le réservoir ou l’injecteur d’AdBlue doivent être remplacés. Tous ces problèmes peuvent avoir des conséquences graves sur le moteur, notamment en causant l'encrassement du pot catalytique et du filtre à particules. Les signes avant-coureurs, comme un moteur qui broute ou des difficultés à l’accélération, ne doivent pas être négligés, sous peine d’entraîner des réparations lourdes et coûteuses. |